Les victimes de violence domestique sont trop souvent interrogées sur la raison pour laquelle elles n’ont pas quitté leur agresseur. Il serait plus pertinent de se demander: quelles manipulations ou intimidations de l’agresseur les ont empêchées de partir?
Le mécanisme du contrôle coercitif, qui aboutit à une prise d’otage de la victime, est encore sous le radar au Luxembourg. C’est pourtant un concept clé pour mieux comprendre, prévenir et arrêter les comportements des agresseurs.
L’association La Voix des Survivant(e)s veut provoquer une prise de conscience et une discussion publique sur ce sujet. Alors que les législations et les pratiques évoluent dans les pays voisins, qu’en est-il au Luxembourg?
Andreea Gruev-Vintila est maîtresse de conférences et directrice de recherche en psychologie sociale à l’Université Paris-Nanterre. Elle est notamment l’autrice du livre événement « Le contrôle coercitif » (Dunod, 2023)